Hermonville, commune 3 fleurs, un écrin de verdure et de bien vivre.
-Superficie : 13,3 km 2
-Nombre d’habitants : 1438 au 1er janvier 2025
-Maire de la commune : Katia Beaujard
-Nom des habitants : Hérémondois
-Code postal : 51220

Idéalement situé au coeur du Massif de Saint-Thierry, sur le tracé de la route touristique du champagne, Hermonville est un village où il fait bon vivre. Sa proximité avec Reims, ses nombreux services et commerces, ses chambres d’hôtes, son patrimoine et sa dynamique associative en font un lieu privilégié, niché entre forêts et coteaux champenois. La commune a de nombreux atouts pour devenir une destination touristique.
Les coteaux, maisons et caves de Champagne ont été classés par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité le 4 juillet 2015.
Un village animé
Par la commune, ses commerçants et ses nombreuses associations qui organisent activités et manifestations diverses : festival Art et Jazz dans ma cour, différents spectacles et concerts, la Guinguette, le Carnaval, deux brocantes, des Lotos, le Motocross, le Duathlon, la fête patronale, la fête nationale, les 7 km d’Hermonville, Halloween, Noël…
Ce dynamisme séduit les Hérémondois et les habitants des localités voisines.
Histoire d’Hermonville.
Au Moyen Age, des carrières de pierres fossilisées furent exploitées sur tout le secteur. Ainsi, la cathédrale de Reims, l’église Saint-Sauveur, et de nombreuses maisons d’Hermonville ont été édifiées en grande partie, grâce à ces pierres. Hermonville est en effet, l’un des plus anciens villages de France. Son nom a été évoqué pour la première fois par Flodoard, chanoine, archiviste de la cathédrale de Reims (894-966). Au lieu-dit « La Croix Ringlet », à Saint-Martin, écart d’Hermonville, des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées.
Hermonville a été érigé en commune par une charte de Philippe-Auguste au XIIème siècle. Foires et marchés furent autorisés. C’est à cette période qu’a été édifiée l’église Saint-Sauveur, à l’emplacement de l’église Sainte-Gemme, détruite par les flammes.

Hermonville était partagé entre neuf seigneuries. Un inventaire dressé au XVIIIème siècle précise : Le comté de Roucy, allié à la famille de La Rochefoucauld, l’Abbesse de Saint Pierre les dames, Louis-Joseph d’Avesnes vicomte de Cramaille, le chapitre de l’église métropolitaine de Reims, le trésorier de l’église métropolitaine de Reims, l’abbaye de Saint Remi, l’abbaye de Saint Thierry, le commandeur des Templiers de Reims, le fief de Follepeine.
La population d’Hermonville était représentée par des échevins élus chaque année en décembre en l’église Saint Sauveur, au cours de la messe.
La commune comptait 5 000 habitants au XIIIème siècle. Mais en 1373, pendant la guerre de Cent ans, une chevauchée anglaise conduite par le duc de Lancaster détruisit le village et assassina une grande partie de la population.
Dès 1814, Napoléon subit des revers. Le 18 juin 1815, la bataille de Waterloo fut un désastre provoquant la chute de l’Empire. 6 000 Russes occupèrent le village.
Ils logèrent chez l’habitant et exigèrent le meilleur. Amédée d’Avesnes maire de la commune, fit figurer au chapitre des dépenses exceptionnelles une somme de 2 333 francs, afin de rembourser les habitants.
En 1846, 200 carriers vivaient dans la commune. Les familles Châtelot, Forest et Dufresne exploitaient les carrières.

La culture des champignons de Paris succéda à l’exploitation des carrières.
Le ruisseau qui traverse le village, la Robassa, formé dans les marais des Grattières et des Coquins, est un affluent de la Loivre.
Un petit train desservait les villages, le CBR (Chemin de fer de la banlieue de Reims) inauguré le 14 avril 1897. A Hermonville, les marchandises transportées étaient surtout les pierres des carrières. Les rails furent enlevés en 1952.
Les cars des Rapides de Champagne succédèrent au CBR.

Pendant la Grande Guerre, Hermonville était un lieu de cantonnement pour 4 000 hommes de troupe. Dorgelès combattant au 39ème R I y écrivit « Les croix de bois ».
Une école des Missions spéciales fonctionna en grand secret. Le département des Ardennes fut occupé par l’ennemi pendant toute la durée de la guerre. Les douaniers ardennais se sont présentés à l’état-major de la Marne.
Militaires et connaissant parfaitement les chemins de la forêt ardennaise, les volontaires admis par le 2ème Bureau et la Sûreté apprirent à Hermonville les techniques de l’espionnage. Les aviateurs les transportaient de nuit dans les Ardennes pour y effectuer des actes de sabotage, ou des recherches de renseignements militaires. Ces missions étaient périlleuses.
Capturé par l’ennemi en uniforme, le missionnaire était considéré comme
prisonnier de guerre, sinon, il pouvait être abattu comme terroriste.
La population s’était réfugiée en Normandie, à Evreux, lors de l’offensive du général Nivelle du 16 avril 1917. L’armée allemande occupa Hermonville de fin mai à octobre 1918, où elle fut chassée par l’armée française avec l’aide de l’armée Britannique. 244 soldats Britanniques reposent dans la nécropole du village gérée par la ‘’Commonwealth War Graves Commission ‘’.
Le monument aux Morts a été inauguré le 27 juillet 1924.

En juin 1940, l’armée française ne put empêcher l’ennemi d’envahir la France. Les habitants d’Hermonville se réfugièrent dans l’Allier. Mais la Résistance organisée par le général de Gaulle depuis l’Angleterre, et le débarquement des troupes alliées en France le 6 juin 1944 eurent raison du régime nazi. Le char Moghrane qui est à Hermonville est l’un de ceux qui ont débarqué sur la plage de Utah Beach à cette date. La commune fut libérée par les Américains en septembre 1944.

En août 1949, une belle fête de la terre fut organisée par les jeunes agriculteurs de la commune et des villages voisins, le char d’Hermonville avait pour thème les asperges, culture de bonne renommée.

De nombreux petits commerces fonctionnaient : Goulet-Turpin, Familistère, Comptoir français, Coopérateurs, plusieurs cafés, des hôtels-restaurants, des boucheries et des artisans : forgeron, bourrelier, menuisier, peintre, coiffeur, boulanger.















